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Questions, Réponses.
Sculture, père et fils noirs, entrée OMS, Genève.
novembre 2003 (*)

Questions

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1  -  Avez vous une pla-quette présentant votre Société ?

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2 - Comment accéder aux différents Modules ?

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3 - Question de Jérémie du 31 mai 2014 journée mondiale sans tabac :

 

la Ministre de la santé vient de lancer un plan antitabac. Qu’en pensez-vous ?

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Réponses

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1  -  Oui, et vous avez la possibilité de la télécharger ici

     Ce dépliant est moins complet que le site, il se compose d'une feuille A4 en recto-verso.
(Ce document est au format pdf - adobe reader).

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2  -  Pour accéder aux différents Modules vous devez demander un code, au Cabinet IDEE, au moyen du formulaire de contact.  ICI .

A la réception de ce code vous devrez le saisir sur la page du module correspondant, pour l’ouvrir.

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3  -  Réponse de Philippe Courbon en quatre points :

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1.      L’impact de la publicité orchestrée par l’industrie du tabac est totale, puisque chaque marque s’est donné un peu sa “marque de fabrique” pour toucher tel ou tel public. Le côté aventureux, barou-deur et viril d’un certain cow-boy a assurément marqué toute une jeune population, masculine notamment. D’autres publicités vont surfer sur le côté glamour ou décalé, ou encore relationnel. Chacune va incons-ciemment marquer les esprits et suggérer une association “conditionnée”, invitant à une sorte de “communauté” de fumeurs branchés sur telle ou telle “image”.

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     De fait, appliquer la directive européenne visant à ce que les fabricants créent des paquets neutres, comportant essentiellement des images chocs ou des informations d’alerte santé, est, sur le principe une décision incontournable.

Pour autant, il ne faut pas s’illusionner. Les fabricants ont déjà mis sur le marché des boîtiers à leur propre marque, permettant à chaque fumeur d’avoir son “étui” à l’effigie de la marque, voire personnalisé !

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2.    La cigarette électronique a surpris quasiment tout le monde .... ! Le débat existe encore aujourd’hui sur sa réelle dangerosité ou non. Trois choses me paraissent pouvoir être affirmées sur ce sujet. Tout d’abord nous ne disposons pas (comme dans la fabrication des cigarettes classiques d’ailleurs) de l’identification de tous les produits qui les composent, y compris sur les risques potentiellement cancérigènes de certains (métaux lourds, type aluminium notamment). Ensuite, il faut bien considérer que tout apport de nicotine, quel que soit le moyen utilisé pour l’absorber va provoquer, engendrer, ou maintenir une accoutumance, donc addic-tion.

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     Enfin, il est à craindre que le plus gros impact consiste à accroitre le geste de fumer, ce qui peut devenir un geste initiatique, pour des jeunes gens notamment, susceptibles de passer ensuite à une consommation de cigarettes tradition-nelles.

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     Il conviendrait de savoir quel rôle ont joué, ou non, les Industries du Tabac dans la promotion des e-cigarettes !?

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3.    L’interdiction de vente à des mineurs, évidemment ne peut recueillir que l’adhésion. Mais il faut bien connaître la psychologie de l’adolescent pour se rappeler que généralement il est attiré vers la prise de risques, et aime braver les interdictions. Cette “interdiction” n’a de sens que si elle se double d’une véritable volonté politique de faire de l’éducation à la santé, de la prévention, de l’information. Non seulement en dénonçant les effets nocifs du tabac, ce qui intéresse moyennement les adolescents, mais plus encore en leur démontrant l’attitude éhontée des Industries du tabac, et leur demandant comment ils se position-nent par rapport à elles. La question n’est pas d’être “fumeur” par adhésion au groupe, comme un conformisme initiative, mais bien d’être “rebelles” à toutes entreprises critiquables sur ses produits comme sur ses procédés, pour revendiquer la véritable liberté de ne pas devenir des “suiveurs”, mais des “acteurs”.

 

4.    L’aide au sevrage encore une fois, trois fois hélas, prend le contour du remboursement des seuls produits pharma-ceutiques, ce qui témoigne encore de cette vision qui est survenue après 1992, celle que le sevrage tabagique ne peut être et qu’essentiellement “médicalisé”.

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     Ceci apparait un non sens aux professionnels de santé comme je le suis, impliqué dans le champ des “thérapies comportementales et cognitives” qui pensent que l’arrêt d’une addiction comme celle du tabac ne peut pas se faire sans une prise en considération de la personne humaine dans sa globalité ; ce qui sous-tend une approche physiologique, psychologique, émotionnelle et comporte-mentale.

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     La question des substituts nicotiniques touche pour moi aux relations, aux intérêts énoncés ou non, des Industries du tabac, comme de l’Industrie pharmaceutique.

Un jour, assurément, nous disposerons d’informations qui nous donneront à mieux comprendre ces éventuels liens, et comment un tel virage de l’aide au sevrage tabagique  a pu se médicaliser à ce point, avec l’adhésion des pouvoirs publics.

 

Vous pouvez également prendre connais-sance de l’article que j’ai rédigé “Le tabagisme : une question d’écologie de la santé ?” voir ici

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(*) © Photo de Philippe Courbon

4 - “Question de Louise jan-vier 2020 :

 

     Vous publiez la liste de vos conférences effectuées ou à venir, sont-elles toutes por-tées à la connaissance des visiteurs de votre site ?”  

“Notre réponse :

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     “Ne sont inscrites ici que les conférences publiques. Les formations internes ou les conférences privées réservés aux adhérents de certains partenaires ne sont pas mentionnées.”

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